la rhétorique de la cartomancie. Pualani.

Depuis quelques temps, quelque chose tourne dans ta tête, ça t'empêche de dormir presque, mais toi, tu lâches rien, depuis ce jour la, tu as remué quinze fois ce moment dans ton esprit, imaginé toutun tas de scénario, et à chaque fois, c'est impossible, et pourtant, c'est arrivé. Tout à commencé par ton pote surfeur qui t'a présenté sa mère, une charmante dame, dans la trentaine, surement trente cinq ans selon toi, elle fait jeune en tout cs, et c'est une tireuse de carte, donc, autour d'un jus de fruit et d'un thé, elle t'a tiré les cartes, t'as rien dit, mais t'y crois pas à tout ça, t'aurais pu lui prouver de quinze façons que tout cela n'est qu'une science qui ajoute la foi aux songes, de vaines superstitions qui dégradent l'esprit humain, toi tu crois à la logique, pas au reste, ton esprit est une machine, et tu te dit depuis ce jour, que c'était facile pour elle de te deviner sportive puisque tu fréquentes son fils lui aussi sportif, alors, tu as décidé d'y retourné, pas pour foutre en l'air ses croyances à elle, non, t'es pas de ceux qui vont donner des leçons et foutre en l'air tout un pend d'une vie, non, tu veux qu'elle recommence, tu veux comprendre, tu veux y croire bien sur, parce que ces fichues cartes vont dans ton sens pour une fois, et c'est ça qui est dingue, mais tu peux pas y croire, même si aujourd’hui elle te donne les mêmes résultat, tu peux pas. Tu t'es donc rendue au restaurant de madame Kapua, tu sais son prénom bien sur, tu l'as vu sur un courrier posé sur le bar quand tu es venu la première fois, mais tu respectes les adultes alors ce sera madame, bref, tu rentres, entre deux services, il est environ quinze heures, on t'attend pas, mais tu veux des réponses, la salle est vide, tant mieux. " Hello... c'est Toa Cielo, une amie de votre fils, on s'est déjà vu l'autre jour, vous m'avez tiré les cartes... " Tu avances entre deux tables, fais attention de ne rien culbuter, tu regardes partout, entends des bruits de pas, et tu médites, du moins, tu t’efforces de mettre ton cerveau en mode machine pour être prête, alors tu récites des sophismes, ça sort tout seul, tu t'en rend même pas compte. " Post hoc, ergo propter hoc...Cum hoc ergo propter hoc... "