- Life is an adventure, it's not a package tour -
NOM, PRÉNOM AKAU, NOHEA. Noeha signifie « beauté », ses parents ont choisi de nommer leur seul fils ainsi car ils avaient l’espoir qu’il puisse continuer la lignée des Akau pour des générations.
AGE Il vient de fêter son
28ème anniversaire il y a peu de temps. Un adulte sur le papier, toujours un enfant dans sa tête. La trentaine approche et il est encore loin d’avoir un plan pour l’avenir.
LIEU DE NAISSANCE Il est né ici-même, à
Ohana. Il y a toujours vécu et n’a jamais voulu vivre ailleurs. Il connaît cette île par cœur, chaque coin, chaque recoin.
ORIGINES Hawaïen, pur et dur. Depuis tant de générations qu’on a l’impression que sa famille a toujours vécu dans cet archipel.
STATUT CIVIL Il est
célibataire, il n’est pas assez mature pour se poser avec quelqu’un. Et il a encore une ou deux choses à régler avec lui-même de ce côté avant de pouvoir se lancer.
MÉTIER Il est
moniteur d’escalade et
guide de randonnée pour le Turtle Bay Resort. L’escalade, c’est toute sa vie, il a grimpé sur toutes les montagnes de l’île et connaît chaque rocher qui les compose.
TRAITS DE CARACTÈRE Travailleur – obstiné – déterminé – capricieux – rêveur - ouvert d’esprit – sociable – secret – bavard – fêtard – excessif – indécis – accro à l’adrénaline – casse-cou – courageux – volontaire.
AVATAR Christian Navarro
GROUPE Ka wai (eau)
SCENARIO OU INVENTE ? Scénario de
@Keiki Akau › Ola I ka Makana a Ke Akua('ekahi) Nohea est le petit dernier des Akau et le seul garçon. Le petit prince de la famille, il a toujours été chouchouté et protégé par ses proches qui lui donnaient tout ce qu’il désirait avoir. Il s’est très bien accommodé de cette position privilégiée ce qui fait de lui un garçon un peu capricieux. Non pas qu’il va se mettre à faire des scènes ou quoique ce soit du genre, non il sait se tenir tout de même. Mais il accepte très rarement qu’on lui réponde « Non ! ».
('elua) Petit il n’aimait pas l’école. Il s’ennuyait assis sur sa chaise à écouter le professeur de choses dont il n’avait que peu faire. Alors il passait son temps à discuter avec ses autres camarades de classe, parce que ça passait le temps. Ses professeurs en devenaient fous. Ce n’était pas de sa faute s’il arrivait à s’entendre avec tout le monde. Durant toute sa scolarité, il a enchaîné les punitions, les heures de colle et même une exclusion. Mais il s’en moquait, au grand dam de ses parents.
('ekolu) Il adore les sensations fortes. Il s'est essayé à tous les sports que l'on peut pratiquer sur l'île : surf, plongée... Mais ce qu'il aime par-dessus tout, c'est l'escalade. Tout petit, il grimpait sur tout ce qu'il pouvait, cherchant à monter toujours plus haut et toujours plus loin. Sa mère n'arrêtait pas de lui répéter d'arrêter ça, qu'il allait tomber et se faire mal. Mais il s'en moquait, malgré les chutes, malgré les blessures, il avait toujours en lui ce besoin de hauteur, de challenge.
('ehā) Il a décidé d'arrêter l'école à l'âge de 16 ans, sans jamais finir le lycée. Ses parents ont bien essayé de l'en empêcher, mais c'était perdu d'avance. Il n'avait aucun intérêt à rester là-bas alors que ce n'était clairement pas sa place. Il n'avait pas de diplôme et alors ? Il a commencé directement à faire des petits boulots pour prouver à ses parents qu'il n'avait pas abandonné par fainéantise, mais bien parce qu'il savait qu'il n'était pas fait pour les études.
('elima) Les autres ont tendance à le sous-estimer, car il peut sembler un peu simple d'esprit au premier abord. Alors, certes il n'a pas fait de grandes études, certes il n'a pas la plus grande culture du monde, mais il est loin d'être idiot. C'est juste que c'est un grand rêveur et que son esprit part parfois dans les méandres de son imagination et a du mal à revenir à la réalité. Plus jeune, ça le blessait qu'on le prenne pour l'idiot du village. Mais avec le temps, il a appris à se servir de cela comme une force, lui permettant de duper les gens.
('eono) Il aime faire la fête. Il aime danser et chanter à s'en briser les cordes vocales. Il n'est pas difficile niveau musique, tant qu'il peut se déhancher et qu'il peut massacrer les paroles, ça lui va. Il aime beaucoup boire aussi. Certains vous diront un peu trop, ils ont probablement raison. Son poison c'est le rhum. Il adore l'ivresse : cette sensation de liberté, de pouvoir flotter comme si tous ses problèmes s'étaient enfin envolés. En revanche, il apprécie beaucoup moins les gueules de bois qu'il se tape les lendemains.
('ehiku) Nohea est quelqu’un de très avenant qui a le contact facile avec les autres. Il adore rencontrer de nouvelles personnes, parler avec elles, boire un verre, faire la fête… En revanche, il ne laisse que très rarement les autres pénétrer son intimité. Ses relations se limitent toujours à quelque chose de superficiel. C’est juste le gars sympa avec qui on aime passer du bon temps, rien de plus. Il a déjà assez de mal à se comprendre lui-même, alors c’est presque impossible de laisser quelqu’un d’autre essayer.
('ewalu) Dans le même registre, il n’a jamais réellement eu de relations amoureuses avec quelqu’un. Il a déjà essayé, mais il ne faisait que prétendre, il ne ressentait rien réellement. L’autre s’en rendait vite compte et partait assez rapidement. Mais il a déjà ressenti quelque chose pour quelqu’un, il a déjà eu des coups de cœurs. Mais ce n’est pas bien, ce n’est pas ce qui devrait être, ce n’est pas ce qu’on lui a appris.
('eiwa) Même s'il ne se sent pas toujours à sa place ici, il n'a jamais envisagé de quitter l'île. Après tout, Ohana c'est sa maison. C'est ici qu'il est né, c'est ici qu'il a grandi. Il connaît cette île par cœur, chaque arbre, chaque rocher, chaque route. Il a déjà rêvé d'autres endroits bien sûr : de New York, de Paris ou de Tokyo... Mais à chaque fois, cela ne valait pas sa belle île.
('umi) A ses 18 ans, il s’est fait faire un tatouage traditionnel sur le haut du bras gauche. Le tatouage est composé du symbole de sa famille pour montrer son appartenance, de dents de requin pour la protection et d'un lézard pour la chance.
( 'umikūmākahi) Il a adopté un caméléon il y a quelques années. Il ne sait pas pourquoi, ni comment. Tout ce dont il se souvient, c'est qu'il s'est réveillé un jour après une soirée sans doute trop arrosée et que le reptile était perché sur sa tête de lit en train de gober des insectes. Evidemment, comme il ne savait pas d'où il venait il ne pouvait pas le ramener à son propriétaire et a donc décidé de le garder. Il a décidé de le baptiser Mo'o (lézard) parce qu'il avait beaucoup trop mal à la tête à ce moment précis pour lui trouver un nom original.
('umikūmālua) Nohea n’est pas contre l’ouverture du Turtle Bay resort. Au contraire, il trouve que c’est une bonne chose et que le tourisme peut aider à dynamiser un peu l’île qui en a bien besoin. La tradition c’est important certes, mais un peu de modernité ne ferait pas trop de mal à Ohana. Il trouve que les personnes opposées au Turtle Bay réagissent un peu de façon excessive. Tant que les touristes respectent l’environnement dans lequel ils se trouvent et que l’on ne tombe pas dans l’excès au niveau infrastructures, il ne voit pas où est le mal.
('umikūmākolu) Peu de temps après l’ouverture, il a réussi à décrocher un poste de moniteur d’escalade et de guide de randonnée pour le Turtle Bay. Certains habitants de l’île diront que c’est un vendu, il s’en moque éperdument. Après tout, il a trouvé un moyen de combiner sa passion à son gagne-pain, c’est tout bénéfique pour lui. Il adore son nouveau métier : partager les sensations que lui procurent l’escalade et l’amour qu’il porte à la montagne aux touristes lui donne l’impression d’enfin faire quelque chose qui le comble réellement.
('umikūmāhā) Il adore la nature bien évidemment et souhaite la préserver à tout prix. C'est d'ailleurs l'un des points sur lequel il est intransigeant dans son travail. A la moindre plante arrachée, au moindre déchet jeté à terre, il vire directement la personne de son cours. Il ne cherche pas à comprendre le pourquoi du comment. Il accueille les touristes à bras ouverts, mais il estime qu'ils se doivent de respecter la nature dans laquelle ils se trouvent. Il ne s'en fait pas pour autant, il sait que la montagne trouve toujours un moyen de se venger.
('umikūmālima) Depuis l’arrivée des touristes, Nohea est de plus en plus perturbé. Il découvre de nouvelles personnes avec des nouvelles cultures, des nouveaux idéaux, des nouvelles mentalités. Et petit à petit, il commence à réaliser que peut-être il n’est pas si anormal que cela, peut-être qu’il ne devrait pas refouler autant ce qu’il ressent. C’est compliqué de se détacher des traditions de l’île, des valeurs qu’on lui a inculquées depuis son plus jeune âge. Mais au final, c’est peut-être ce dont il a besoin.
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